petits poèmes au fil des jours, souvent inspirés par de belles photos

(vous pouvez cliquer sur l'image pour l'agrandir)
... offert par Rose.
(Grand merci, ma chère Rose !!!)
Pour respecter la tradition du" vendredi poésie"...
et parce que le Japon ne quitte pas mes pensées...
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Merci à toutes les inscrites au projet Japon (vous êtes 67).
Passez un beau week-end!
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Saison bleue,saison blanche,Terre nue, puis terre vivante. La mort s'en vient, l'amour s'en va,Et puis revient,sait-on pourquoi?
Saison bleue, saison blanche, Dans le gel c'est le ciel qui vient coucher ses ors,Et là nous demeurons, là où murmure encore Le chant clair des amours en ses rivières lentes.
Saison bleue, saison blanche,Qui nous retient au seuil des prisons de l'espoir?Le crépuscule, le ciel s'émeut, le ciel se moire,L'amour demeure, l'amour au coeur, à contre-noir.
C.F
photo: periblog.fr
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LE RDV POETIQUE DU VENDREDI
J'emprunte à Rose cette belle photo et ce haïku:
Merci mille fois, Rose!
Si vous voulez découvrir un nouveau poème de ma plume, vous pouvez vous rendre ici.
Passez un beau week-end, malgré ce temps un peu chagrin!
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et mille mercis à Christiane pour ce ravissant papillon aux couleurs de l'automne, reçu ce matin!

Photo:http://www.lepost.fr/article/2010/04/30/2054601_photos-aeriennes-de-la-maree-noire-dans-le-golfe-du-mexique.html
Nus, si nus,
Si faibles, armés de maigres certitudes.
Chaque pas soulève la poussière d'une croix,
Chaque visage clos nous est une brûlure.
Sur nos corps amarrés aux grandes lassitudes,
Quel infime soleil pour quelles pauvres joies?
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Avons-nous oublié la terre?
Oublié cette tendre demeure
Chargée, déjà, du poids des heures...
La terre n'est plus bleue, mais lourde des hivers,
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Marc Chagall: Moïse et le buisson ardent
L'empire du vent dans le rosier du verbe
L'empire du verbe dans le brasier du coeur
L'empire du coeur sur l'envol du regard
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Le souffle fait son nid chez l'oiseau
Juin 1978
(Pour René Char)
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Une photo de la dent de Crolles:
20/07/2010, 05h25
Prise depuis une autre fenêtre, ce qui explique la présence du bouleau à gauche...
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Passez un beau week-end!!!
Ce "Grand Mars changeant a été brodé par Pili... Merci encore, ma...
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...alors je vous offre un poème:Là où jaillit la joie très pure d'exister,Dans l'espace élargi, là où le coeur résonne,Sur le tambour de l'eau, sous le ciel déplié,D'un même mouvement, la vie prend, la vie donneSa force et sa lumière à l'élan conjugué.C.F.18 mars 2004 Et comme je deviens de plus en plus paresseuse, je joins quelques photos de la Dent de Crolles, sans légendes, et sans aucun rapport avec le poème...
*** Passez un bon week-end! à bientôt!***

O bel orage blanc, l'aubépine brasille,En cet essaim fleuri le jour coule son miel.Sous un pavois d'azur la pierre de l'eau scintilleCaressée par l'écume amoureuse du ciel.
C.F.
(mai 2003)
(photos: 14 juin 2010)***Passez un beau week-end!***Merci à Mamychatchat!

...pour vous dire que, tout comme moi, mon ordinateur portable va se rendre à un RDV médical aujourd'hui, et qu'il sera donc indisponible pour quelque jours (jusqu'à lundi soir, si tout va bien...). Pas de rubrique "Ni tout à fait la même" cette semaine, ce sera pour vendredi prochain!
Je vous offre ce poème d'amour, pour vous souhaiter un bon week-end:
Camille Claudel: La Valse
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VISAGES DU PLAISIR
Là, terres anciennes et miraculées
Des visages embaumés de plaisir.
Sur les chemins à l'instant se...
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J'ai remis le nez récemment dans certains poèmes écrits à la fin des années 1970 et au début des années 1980...
Je vais vous en proposer quelques uns, au fil des semaines...
Nicolas de Staël: "Tempête"
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La poésie est une chimie obscure.
La poésie est une chimie innocente et obscène.
Son règne est aux grandes plaines en lisières,
En filigrane, traces du soleil sur la neige.
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Là,
Affleurent à la lumière d'étranges animaux,
La licorne et l'orfraie,
Et des oiseaux de nuit,
...
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Poète, funambule,
En fragile équilibre sur la corde du temps,
Tu vas, somnambule,
Et va tremblant,
ton coeur d'enfant.
Poète, quand tu chantes,
C'est le lait des étoiles qui coule dans ta voix,
La sauge, et la menthe
qui infusent l'Amour dans les coeurs d'ici bas.
Poète, quand le monde,
Dans un grand éclair blanc se mettra à glisser
Poète, dans la ronde,
Et toujours vacillant,
Tu seras le dernier,
Le dernier à tomber.
Les cinq premiers et les deux derniers ...
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